Au début du XXe siècle, le Concordat napoléonien de 1801 régit encore les liens entre l’Église catholique de Rome et l’État français, et permet par exemple que les membres du clergé séculier soient payés par l’État.
Or, le gouvernement républicain a fait de la laïcité l’une des valeurs fondamentales du nouveau régime, ce qui provoque des tensions avec la papauté ou avec une partie de la population française. C’est dans ce contexte que le gouvernement prépare une loi sur la séparation des Églises et de l’État, objet de nombreux débats et d’oppositions.