L’Insee publie aujourd’hui les nouveaux chiffres de la population française, millésimés 2016, commune par commune.
En complément, l’étude « Entre 2011 et 2016, les grandes aires urbaines portent la croissance démographique française » (Insee Focus n°138) analyse les évolutions démographiques récentes.
Les populations légales : des données structurantes pour la vie des communes
Les populations diffusées seront authentifiées prochainement. Elles sont calculées à partir des informations collectées lors des enquêtes de recensement conduites de 2014 à 2018. Afin de respecter l’égalité de traitement des communes, les informations collectées sont ramenées à une même date, celle du milieu de la période. Ainsi, ces populations qui entrent en vigueur au 1ᵉʳ janvier 2019 sont millésimées 2016.
Le terme générique de populations légales regroupe pour chaque commune sa population municipale, sa population comptée à part et sa population totale qui est la somme des deux précédentes. La population municipale est celle qui est utilisée à des fins statistiques ; la population totale, qui comprend des personnes comptées deux fois, est la plus souvent utilisée pour l'application de dispositions législatives ou réglementaires.
Entre 2011 et 2016, les grandes aires urbaines portent la croissance démographique française , Insee Focus n°138
Au 1ᵉʳ janvier 2016, 66 362 000 habitants vivent en France (hors Mayotte), soit une croissance de 0,4 % par an depuis 2011. L’accroissement démographique concerne toutes les régions, à l’exception de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Bourgogne-Franche-Comté, mais le dynamisme démographique s’affaiblit.
Les fortes hausses de population bénéficient surtout aux départements des métropoles régionales de la façade atlantique, d’Occitanie et d’Auvergne-Rhône-Alpes. À l’opposé, 24 départements, dont Paris, accusent une baisse. La hausse de population traduit le regain démographique des grands pôles urbains et le dynamisme de leur couronne.
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Insee Focus, n° 138 - décembre 2018