Pour l'historienne Rebecca Rogers, la Troisième République a incontestablement favorisé l'éducation des filles et ouvert la voie de leur émancipation, même si l'objectif était, à l'origine, de former de bonnes épouses et de bonnes mères.
Rebecca Rogers est historienne, professeure à l'université Paris Descartes et spécialiste de l'histoire de l'éducation féminine en France au XIXe siècle. Elle a notamment co-écrit avec Françoise Thébaud, La Fabrique des filles, L’éducation des filles, de Jules Ferry à la pilule, un ouvrage passionnant qui retrace le long cheminement vers l'émancipation féminine.
Propos recueillis par Marina Bellot
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